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Expériences avec les singes
lLes meilleurs « élèves » ont été sélectionnés pour le tir. C'est ainsi que la guenon "MARTINE", première de sa classe, est choisie pour le tir VESTA du 7 mars 1967. (fig. 20)
A H - 1 heure 30, l'animal sur son siège, est introduit dans l'habitacle de la pointe.
On effectue alors les réglages des niveaux des différents paramètres physiologiques et un dernier essai de télémesure.
Pour ce tir: VESTA 4 (départ : fig.21), après la séparation, le corps du propulseur vint heurter la pointe qui fut alors animée de rotations complexes. Il s'ensuivit, au niveau de l'animal, une composante d'accélération de 0,3 g pendant toute la phase balistique qui dura 6 min 42, avec une culmination à 243 kilomètres.Pendant le vol, la caméra filme l'attitude du singe, ce qui a été riche d'enseignements.A la descente, des aérofreins stabilisent la pointe, puis s'ouvre un parachute frein, enfin un parachute de charge.La pointe est repérée aussitôt son arrivée au sol. Deux aérofreins, seulement, ont fonctionné.
L'ogive est assez endommagée et les parois sont cabossées. Mais, elle est aussitôt érigée et le container ouvert.
L'animal est sorti, en bon état.Le singe est ramené en hélicoptère, tous les équipements scientifiques ont bien fonctionné.
Les enregistrements des paramètres transmis par télémesure sont d'aussi bonne qualité que ceux faits en laboratoire.
Lors du tir VESTA 5 du 13 mars avec PIERRE'ITE, tout se déroule parfaitement, sans incident.
La fusée culmine à 233 km et l'on obtient 6 minutes 30 de non-pesanteur pure.
L'animal est récupéré en excellent état et rapidement ramené au laboratoire.Pour les 2 animaux, les enregistrements sont excellents mais les résultats très différents. MARTINE, on s'en souvient resta soumise à une pesanteur réduite de 0,3 g. Or, son tracé cortical et profond, est tout à fait identique à celui obtenu au laboratoire et l'animal effectue son geste conditionné avec les mêmes performances qu'au sol.L'attitude filmée des animaux est ici fort intéressante. (fig. 22)
